Technique
Les outils de tatouage traditionnel étaient composés d’un peigne aux dents en os ou en écailles de tortue, fixé à un manche de bois. Les dents étaient trempées dans une encre à base de charbon de noix diluée dans l’huile ou dans l’eau.
Peigne à tatouage en os de requin |
Tradition
Homme et femme ne portaient pas les mêmes tatouages.
En effet, ceux des femmes sont moins ornés, mais sont cependant plus élégant et mieux exécutés que ceux des hommes. Elles portent leurs tatouages comme des parures. Les tatouages des femmes sont moins étendus que ceux des hommes, elles se limitent aux extrémités comme les mains, les pieds, les lèvres. Seules les femmes de haut rang (femme de chef) pouvaient avoir les cuisses et les fesses tatouées.
Les hommes eux ont le corps entièrement tatoué. Seul le visage était respecté, à l’exception de certains guerriers ou prêtres qui portaient des emblèmes particuliers sur le front ou sur les lèvres.
Symboles
Les tahitiens considèrent le tatouage polynésien comme marque d’une identité Maohi retrouvée. Plus l’Homme était tatoué, plus son prestige était grand. Etre tatoué était un signe de force, de pouvoir et de richesse pour l’individu. Le tatouage permettait une valorisation de l’individu, il le suit toute sa vie tout au long de son parcours.
C’est à l’adolescence quand le garçon ou la fille sort de l’enfance pour devenir un homme ou une femme que commence ce processus de formation de marquage. L’individu est ainsi identifié à la communauté à laquelle il appartient, par des motifs le représentant le mieux en tant que personne.
À ces signes premiers s’ajoutaient d’autres au fur et à mesure sur l’évolution de l’individu et de sa maturité sociale
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